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Et sur la base des rapports remis par les secteurs ministériels et les institutions concernées, la comission a conclue que l’approvisionnement des marchés nationaux en consommables de base était dans de bonnes conditions. L’offre est disponible en quantité suffisante pour répondre aux besoins de la demande pendant cette période, même avec certains paysans dont la production a été affectée par les conditions climatiques que notre pays a connues au début de cette année.

En matière d'énergie, le Maroc dispose de stocks suffisants de gaz butane pour une durée de consommation de 32 jours, d'essence pour une durée de 47 jours et d'essence pour 37 jours.

Quant aux matières agricoles, le Maroc dispose de stocks de blé tendre et dur suffisants pour couvrir les besoins de consommation pendant une période de plus de trois mois pour le premier et de deux mois pour le second. Concernant les légumes, le ministère de l'Agriculture indique que l'approvisionnement du marché est suffisant et devrait augmenter dans les semaines à venir, notamment avec l'amélioration des conditions climatiques. Le ministère concerné met l'accent sur la priorité donnée au marché local. Pour cette raison, le Ministère a tenu des réunions avec les acteurs du secteur agricole afin de trouver une formule consensuelle garantissant un approvisionnement complet du marché local à des prix raisonnables. S'agissant de la viande, depuis le début de cette année, près de 10 000 tonnes de têtes de vaches ont été importées pour renforcer l'offre au niveau du marché national. Quant au poisson, la production au 12 avril s'élevait à 616 tonnes, contre 282 tonnes durant la même période l'an dernier.

Quant aux prix, les statistiques fournies par les différents membres de la commission ministérielle confirment qu'ils ont été relativement bas, notamment pour les légumes. Au cours de cette semaine, la tomate a enregistré 6,5 dirhams et la pomme de terre 9 dirhams. Quant aux oignons, le prix est encore stable, à 15 dirhams le kilogramme, dans la moyenne nationale. Quant au reste des légumes, moins de 6,5 dirhams a été enregistré. En ce qui concerne le reste des biens de consommation, leurs prix enregistrés au cours de la troisième semaine de Ramadan restent stables par rapport à la deuxième semaine, mais ils restent élevés par rapport à la même période de l'an dernier.

Quant au contrôle, les comités locaux en charge au niveau préfectoral et régional continuent de surveiller de manière intensive les marchés et la qualité des produits. A cet égard, le bilan de la surveillance pour la période du début du ramadan 1444 au 19 de celui-ci s'est élevé à la surveillance de 36 799 points de vente au niveau national, ce qui s'est traduit par la saisie et la destruction de 33,2 tonnes de produits qui ne sont pas propres à la consommation ou non conformes aux normes réglementaires applicables. En outre, 1964 infractions ont été saisies, dont 691 étaient principalement liées à la non-annonce des prix et à la non-présentation de la facture au consommateur, 423 liées à l'augmentation illégale des prix réglementés et 36 liées aux dispositions d'hygiène et de sécurité. Par ailleurs, 380 infractions ont fait l'objet d'avertissements aux contrevenants et 1 584 procès-verbaux ont été établis et transmis aux juridictions compétentes.

La commission poursuivra ses travaux de manière régulière tout au long du mois de Ramadan pour suivre l'évolution de la situation du marché, la situation de l'approvisionnement, le niveau des prix, et le résultat des interventions du comité de suivi pour faire face à toutes les méthodes de fraude , monopole, spéculation et manipulation des prix.