La Ministre de l’Economie et des Finances, Madame Nadia FETTAH, et le Directeur du Département Maghreb et Malte de la Banque Mondiale, Monsieur Jesko HENTSCHEL, ont procédé, le jeudi 04 juillet 2024, à la signature d’un accord de financement d’un montant de 350 millions de dollars, relatif au programme pour résultats visant l’appui à la mise en œuvre de la réforme des Etablissements et Entreprises Publics (EEP).
Au cours de cette cérémonie, à laquelle ont également pris part le Président du Conseil de la Concurrence, le Directeur Général de l’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’Etat et de Suivi des Performances des Etablissements et Entreprises publics (ANGSPE), le Directeur des Entreprises Publiques et de la Privatisation au Ministère de l’Economie et des Finances, ainsi que de hauts responsables de ce Ministère, Madame FETTAH a souligné que l’accord signé avec la Banque Mondiale vient consolider les relations de coopération exemplaires avec cette institution et intervient pour appuyer la mise en œuvre du processus de réforme des EEP, enclenché par le Royaume en application des Hautes Orientations Royales relatives à la réforme du secteur des EEP, marqué notamment par l’adoption et la mise en œuvre de la loi-cadre n° 50-21 portant réforme des EEP et de la loi n° 82-20 portant création de l’ANGSPE.

Cet accord intervient aussi suite à l’approbation par le Conseil des Ministres, le 1er juin 2024 sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste, des orientations stratégiques de la politique actionnariale de l’Etat, en tant qu’un des piliers de la réforme du secteur des EEP qui vise, notamment, à reconfigurer le portefeuille public et à améliorer sa performance et sa gouvernance, et à promouvoir la participation du secteur privé dans l’effort d’investissement.

Reflétant les engagements ambitieux du Maroc en matière de réforme des EEP, le programme pour résultats bénéficiant du financement de la Banque Mondiale vise notamment à appuyer « le renforcement des fonctions actionnariales de l’État et du cadre de gouvernance des EEP », « le redimensionnement du portefeuille public et le renforcement de la neutralité concurrentielle » ainsi que « l’amélioration du suivi des performances des EEP y compris en matière d’impacts climatiques ».

La mise en œuvre de ce programme s’étalera sur cinq ans et sera assurée par l’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’Etat et de Suivi des Performances des Etablissements et Entreprises Publics, et la Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation (DEPP), en coordination avec l’ensemble des parties prenantes concernées.