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52ème session de la conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique (COM2019)

20/03/2019
52ème session de la conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique (COM2019)

La 52ème session de la conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique (COM2019) de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) a été inaugurée mercredi 20 mars à Marrakech. La première séance des travaux de cette conférence a été réservée à la réunion du comité d'experts, qui a élu en session inaugurale, M. Zouhair Chorfi, le secrétaire général du ministère de l'Economie et des finances, en tant que président du Bureau de la COM 2019.

Lors de cette réunion, dont le thème est "la politique budgétaire, le commerce et le secteur privé à l'ère du numérique : Une stratégie pour l'Afrique", il est prévu de débattre, dans la perspective de la thématique, de l'évolution de la situation économique et sociale en Afrique et l'évaluation des progrès de l'intégration régionale du continent. Les experts débattront aussi des apports du numérique, aussi bien au développement des échanges économiques en Afrique que sur le plan du renforcement des politiques budgétaires nationales (allocation et gestion des dépenses publiques) et de l'amélioration de la collecte des recettes fiscales (efficacité des systèmes de collecte et élargissement de la base d’imposition aux secteurs traditionnellement considérés comme difficiles à taxer, à l’instar de l’agriculture, l’économie numérique ou le secteur informel).

Par ailleurs, les idées lancées lors de cette séance inaugurale ont jeté les bases des débats à venir, ainsi, est de l’avis de M. Adam Elhiraika de la division macroéconomique de la CEA, « la croissance africaine reprend du poil de la bête certes, mais, elle devra tripler pour permettre de réaliser les objectifs socio-économiques », ajoutant: « Les conditions macro-économiques de l’Afrique s’améliorent à un lent rythme ».

Pour sa part, Zouhair Chorfi, secrétaire général au Ministère de l’Economie et des Finances, a souligné que « Les moyennes (de croissance) peuvent cacher de grandes disparités. L’endettement de l’Afrique est autour de 50% du PIB. Notre croissance est un palier insuffisant pour prendre en charge les objectifs de développement durable. Le niveau de l’investissement de 25% du PIB ». M. le Secrétaire Général du MEF a par ailleurs souligné que depuis l’avènement de l’internet, les entreprises se doivent de s’adapter aux nouvelles exigences du marché, tout en ajoutant que « nous sommes déterminés, engagés et confiant dans notre vision » D’autre part, plusieurs intervenants au débat qui a suivi cette séance inaugurale ont lancé des observations et des remarques de jeter les bases du débat principal et pouvoir ressortir avec les meilleures recommandations et conclusions possibles.

​Ainsi, l’évolution de la situation socio-économique africaine marquée par l’inflation, la dépendance du continent vis-à-vis de l’agriculture et La lutte contre la pauvreté semble être parmi les points essentiels qui seront débattu lors des travaux de cette conférence.