Des infrastructures de classe mondiale

La qualité des infrastructures est un levier essentiel du développement économique qui guide le choix des investisseurs, nationaux et internationaux. Ces vingt dernières années, environ 40 milliards de dirhams par an ont été consacrés au développement des infrastructures

Le système aérien

En une douzaine d’années, l’open sky a permis d’augmenter notablement le nombre de fréquences aériennes hebdomadaires, passé de 438 à plus de 1.265 (soit +9% par an) et d’arrivées des 12,5 millions de touristes à fin 2018. Ils ont transité par les 18 aéroports répartis sur tout le territoire.

Le maritime

Le projet du port de Tanger Med a été lancé en 2002 et les travaux de construction de Tanger Med 1 ont démarré en 2004 ; en 2019, Tanger Med 2 est inauguré faisant de Tanger Med le plus grand port d’Afrique et rivalisant avec le port d’Algésiras. 4,8 millions de conteneurs ont été manutentionnés en 2019 en hausse de 38% par rapport à 2018 et 65 millions de tonnes de marchandises ont été traitées. Mais c’est le trafic de véhicules qui est encore plus impressionnant ; 500 000 véhicules ont été manutentionnés en 2019, dont 350 000 véhicules Renault destinés à l’export ; 2019 a vu également les premières exportations de véhicules PSA issues de l’usine de Kénitra.

Le port de Tanger Ville abrite aujourd’hui un port passagers et un port de plaisance d’une capacité de 1400 anneaux qui en fera la plus importante marina de la région du détroit. Le port passagers peut recevoir les plus grands paquebots de croisières au monde.

À Casablanca le projet Wessal remodèle le port actuel et la corniche, avec la construction d’un nouveau chantier naval dont le premier lot est constitué d’une cale sèche, destinée principalement aux grands navires ; il est doté d’un quai de 460ml.

Le ferroviaire à l’heure de la Grande Vitesse

La Ligne à Grande Vitesse Tanger Kénitra Casablanca a été inaugurée le 15 novembre 2018 par le roi Mohammed VI ; elle a nécessité un investissement de 23 milliards de dirhams. Mais les résultats sont au rendez-vous : 3 millions de passagers à fin 2019 et un bilan carbone exemplaire avec 200 000 tonnes équivalent carbone économisées. Sans compter les effets induits par le rapprochement de territoire.

Au-delà, le projet de LGV Marrakech Agadir (230 km, une heure de trajet), qui s’inscrit dans le cadre du Plan Rail 2040 de l’ONCF suit son cours et préfigure les futures extensions en direction du sud du Royaume.

Le réseau routier

Avec ses 57 000 km dont 43 000 revêtus, le réseau s’est densifié de manière importante en vingt ans, plus spécialement dans les zones rurales à travers le Programme national des routes rurales, qui a contribué à relier les zones les plus enclavées au reste du Maroc. Les autoroutes (1800 km) relient toutes les villes de plus de 400 000 habitants et 85% des habitants résident à moins d’une heure d’une autoroute.

Les nouvelles mobilités urbaines

Rabat et Casablanca sont dotées depuis plusieurs années d’un réseau de tramway, chaque année plus étendu. Il adresse de larges couches de la population et est adossé à un réseau d’autobus dense et en voie de modernisation. À Marrakech, ce sont les Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) qui font leur apparition. Parallèlement, les infrastructures urbaines, ponts à hauban, trémies et élargissement des voies fluidifient le trafic de toutes les grandes villes. Des projets futuristes sont à l’étude dont un métro aérien à Casablanca ; les mobilités propres, à base de bus électriques sont en cours d’évaluation, avec à la clé une usine de fabrication à Tanger Tech, dans le cadre d’un méga projet sino-marocain.

Les énergies renouvelables

On ne présente plus la stratégie du Maroc en matière d’énergies renouvelables ; elle fait référence en Afrique et au-delà, avec des objectifs ambitieux en bonne voie d’être atteints : 42% du mix énergétique d’origine renouvelable à l’horizon 2020, et 52 % d’ici 2030. Quelques projets phares : la Centrale Noor Ouarzazate IV, le plus grand complexe énergétique thermo-solaire au monde ou encore la plus grande centrale d’énergie éolienne en Afrique, avec une capacité de 300 MW, de quoi alimenter 1,5 million de foyers.

Accès à l’électricité et à l’eau potable

Le Maroc continue d’investir pour étendre l’accès aux services de base sur tout le territoire. Ainsi, ce sont 52 milliards de dirhams qui seront investis sur la période 2019-2023 pour sécuriser l’approvisionnement en électricité et en eau potable et renforcer l’assainissement liquide. Une partie de cette somme servira également à dépasser l’objectif initial prévoyant 52% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique d’ici 2030. Des enveloppes de 4,2 milliards et un milliard de dirhams seront respectivement consacrées à l’amélioration des performances et de la qualité des services de base et à l’extension du réseau de distribution ainsi qu’à l’électrification de 30 900 foyers dans 1270 villages.

Connectivité haut débit

L’accès à l’internet haut et très haut débit est un facteur clé de la compétitivité et de l’attractivité du pays. Aussi l’Agence Nationale de Régulation des Télécoms veille-t-elle à ce qu’une saine concurrence règne sur le marché des télécoms en général et de l’internet haut débit en particulier. Des réformes sont en cours de mise en œuvre afin de réduire la fracture numérique en rendant le haut débit accessible sur l’ensemble du territoire et à moindre coût.

Et demain ?

Le développement des infrastructures ne s’arrêtera pas de sitôt ; il touchera tous les domaines.

Afin de désenclaver plus encore les régions du Rif oriental, un nouveau port est en construction sur la Méditerranée, Nador West End, dédié au transbordement pétrolier ; les travaux vont durer jusqu’en 2023 pour un montant de 4, 5 milliards de dirhams. Il est également prévu un projet de connectivité ferroviaire à hauteur de 3, 3 milliards de dirhams.

Toujours dans le nord, le projet de 500 hectares de zone franche Tanger Tech est en bonne voie et les premières entreprises s’installeront dès 2020.

La région de Casablanca a d’ores et déjà budgété les travaux de l’autoroute de contournement de Casablanca (31 km) afin de réduire le trafic du périphérique et améliorer la connectivité nord-sud.

D’autres projets à caractère social seront lancés dans le cadre notamment de la mise en œuvre du Programme de lutte contre les disparités territoriales et sociales dans le monde rural ; ils visent à améliorer l’accès de la population aux services de base (routes, santé, éducation, eau, électricité,…). Ainsi l’investissement public continuera de constituer le levier essentiel de l’investissement privé dont la finalité est d’améliorer l’attractivité du pays et de ses différentes régions aux investissements nationaux et étrangers.
Dans l’éolien, deux grandes institutions publiques, l’ONEE ( Office National De L’électricité et de L’eau Potable ) et MASEN ( Moroccan Agency for Sustainable Energy ) ont conclu un accord avec un développeur privé pour un projet éolien intégré de 850 MW à Boujdour, dont les travaux commenceront en 2021.



Le Maroc dispose des facteurs clés de développement qui lui assureront une croissance durable ; les secteurs créateurs de richesse sont en croissance, banques/assurances, tourisme, industries exportatrices, travaux publics, engrais phosphatés… La libéralisation progressive des changes et des marchés de capitaux accompagnent ces tendances profondes.

Ouverture économique et climat des affaires

Le Maroc a fait le choix stratégique de l’ouverture et de la mondialisation en libéralisant son économie et en se dotant d’un cadre juridique propice aux échanges. C’est dans ce cadre qu’ont été négociés les accords de libre-échange bilatéraux et multilatéraux. Les deux partenaires privilégiés que sont le Royaume du Maroc et l’Union européenne travaillent de concert pour la signature prochaine d’un Accord de Libre-Échange Complet et Approfondi (ALECA).

Mer

Un climat favorable aux affaires grâce à 20 ans de réformes

Les réformes opérées depuis vingt ans dans les domaines administratif, juridique et financier ont permis au Maroc de figurer dans le haut du classement des indicateurs relatifs à l’environnement des affaires, pour la région Afrique et MENA.

Mer

Les politiques de développement

Les politiques de développement s’articulent autour de cinq grands plans opérationnels.

La transformation numérique, levier du développement économique et de l’inclusion sociale

Aussi bien la puissance publique, et en premier l’administration, que les opérateurs économiques et les citoyens sont confrontés à des mutations dont la transformation numérique est une des plus profondes et des plus rapides. Elle induit des enjeux fondamentaux de souveraineté et de sécurité, d’égalité et de démocratie, mais également de compétitivité et par conséquent de développement. Le Maroc a développé depuis une décennie une administration électronique de qualité, en particulier dans les domaines fiscal (déclaration et paiement en ligne de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés, déclaration et paiement de la TVA…) et social (déclarations salariales en ligne). Par ailleurs, une Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel a été créée par la loi n°09-08 du 18 février 2009.



Le Plan d’accélération industrielle 2014-2020

Une stratégie nationale ambitieuse avec 10 options stratégiques gagnantes :

  • Création et animation des écosystèmes
  • Compensation industrielle
  • Accompagnement du secteur informel vers le formel
  • Qualification des ressources
  • Amélioration de la compétitivité des PME
  • Soutien financier
  • Infrastructures disponibles à la location
  • Culture « Deal Making » pour les investissements directs à l’étranger
  • Intégration du Royaume à l’international
  • Vocation africaine



« Génération Green 2020-2030 » une stratégie de consolidation des acquis du Plan Maroc Vert

Des objectifs à la fois économiques, sociaux et conformes au développement durable :

  • Doubler le PIB agricole et les exportations à l’horizon 2030 : valorisation des produits, investissements accrus, développement de filières de produits biologiques…
  • Favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de classe moyenne agricole : meilleurs revenus et garantie d’une protection sociale
  • Développer une agriculture durable et résiliente, résistante aux changements climatiques, préservant les sols et les ressources hydriques



« La stratégie nationale de développement du secteur minier, Mines 2025 »

Une stratégie qui couvre toute la chaine de valeur de l’industrie minière depuis l’exploration jusqu’à la valorisation et la transformation des minerais, en assurant son développement durable.

  • Tripler le chiffre d’affaires du secteur entre 2015 et 2025 à 15 milliards MAD
  • Décupler les investissements dans l’exploration et la recherche minière à 4 milliards MAD
  • Doubler le nombre d’emplois du secteur à 30 000 emplois directs

Les principaux minerais concernés sont l’argent, l’étain, le zinc, le cuivre, l’uranium, le cobalt et le manganèse.



La politique énergétique nationale : l’engagement du Maroc dans la lutte contre le réchauffement climatique

Les programmes de développement en énergies renouvelables au Maroc ont pour objectif de développer 3000 MW de production électrique additionnelle propre à l’horizon 2020 et 6000 MW à l’horizon 2030 et atteindre ainsi 52% de mix énergétique d’origine renouvelable à cette date. MASEN, l’Agence Marocaine pour l’Energie Durable pilote ces différents projets.

Le Maroc a très tôt intégré les ODD dans ses politiques de développement social et économique ; des progrès significatifs ont été réalisés notamment dans l’amélioration des conditions de vie de la population, la facilitation d’accès aux services de base ainsi que le développement des infrastructures.



La stratégie de développement durable

Le Maroc aux avant-postes

Le Maroc a été en 2016, l’un des premiers pays à présenter son examen national volontaire de mise en œuvre des ODD. Son engagement pour le développement durable se traduit dans plusieurs référentiels, dont les plus importants sont la Constitution, la loi-cadre portant charte nationale de l’environnement et du développement durable, le bilan du programme Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), ainsi que l’adoption de politiques sectorielles qui s’inscrivent dans une approche de développement durable.

S’agissant de mise en œuvre, la « Commission du suivi et d’accompagnement des objectifs du développement durable », présidée par les services du Chef du gouvernement, a adopté 19 Plans d’actions sectoriels du développement durable élaborés de manière participative lors des réunions du comité chargé du suivi et de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable.

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